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En conférence de presse ce samedi 23 août 2023, à Ouagadougou, l’Ordre national des vétérinaires du Burkina Faso a annoncé la tenue de la 7e édition des journées vétérinaires. Les organisateurs ont donné les principales activités qui seront au menu de cette biennale qui se tiendra du 26 au 29 septembre 2023 à Ouagadougou, au ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutique.
Sous le thème « Les médicaments vétérinaires : enjeux et perspectives de leur utilisation pour la promotion des productions animales et la protection de la santé publique dans un contexte d’insécurité.», l’évènement sera marqué par une conférence publique, des communications et des expositions selon les conférenciers. « C’est une occasion de réunir les acteurs clés de la profession afin de réfléchir sur la problématique des médicaments vétérinaires au Burkina Faso.» a laissé entendre, Charles Mandé, président de l’Ordre national des vétérinaires du Burkina Faso.
C’est aussi l’occasion, dit-il, de réfléchir sur des sujets de préoccupation en lien avec la profession vétérinaire débouchant sur des recommandations. A l’entendre, ces préoccupations se résument à la lutte contre les maladies des animaux et la protection de la santé publique.
La lutte contre les maladies des animaux ne peut se passer des médicaments vétérinaires, se convainc le conférencier. Mais, malheureusement, regrette-il, il y a des circuits illégaux de distribution des médicaments vétérinaires. Cette situation s’est aggravée par l’insécurité qui favorise le développement du circuit illicite de distributions de médicaments vétérinaires, a-t-il poursuivi. « On constate que beaucoup d’acteurs sont devenus des prescripteurs, vendeurs et des utilisateurs des médicaments traditionnels sans se référer aux structures habilités.» a dénoncé le président de l’Ordre national des vétérinaires du Burkina Faso.
A l’en croire, 50 à 70¨% des produits vétérinaires consommés en Afrique ne transitent pas par les circuits autonomes. En conséquence, précise-t-il, 66% des maladies de l’homme sont d’origine animale. Selon l’organisation mondiale de la santé animale, 75% des maladies émergentes de l’homme sont d’origine animale, a-t-il ajouté, avant d’indiquer que la santé publique est en danger si cette situation persiste.
D’où l’objectif de ces 7e journées pour contribuer à prévenir les maladies animales, afin de promouvoir la santé publique.
Pour l’évènement, l’ordre sera accompagné par des associations de vétérinaires comme le collectif des vétérinaires privés, l’association des médecins vétérinaires du Burkina Faso et l’Amical des étudiants vétérinaires burkinabè de Dakar. Et ce, pour informer et sensibiliser sur l’importance des médicaments vétérinaires ; sensibiliser sur la réglementation de la pharmacie vétérinaire au Burkina Faso ; sensibiliser sur le rôle de la profession vétérinaire et sensibiliser sur le rôle des médicaments vétérinaires dans la préservation de la santé publique.
Ces journées seront patronnées par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique et parrainées par le ministre délégué auprès de l’agriculture, des ressources animales et halieutique. Elles se tiendront au ministère en charge de l’Agriculture à Ouagadougou.
Serge ki
