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En vue d’organiser efficacement leurs contributions aux États généraux de l’agriculture et de l’élevage (EGAE), les acteurs non étatiques(ANE) tiennent du 29 février au 1er mars 2024 à Ouagadougou, un atelier préparatoire.
Durant ces deux jours de travaux, les acteurs auront pour rôles d’adopter une note contributive des ANE pour les EGAE. Une note qui comportera d’une part, des appréciations du diagnostic du secteur de l‘agriculture et de l’élevage au Burkina Faso synthétisé dans le document introductif aux assises nationales des EGAE. D’autre part, ils proposeront des systèmes alimentaires durables, équitables et résilients à l’horizon 2063. Il est également prévu l’adoption d’une stratégie de participation des ANE au forum national des EGAE.
Cet atelier sera aussi une occasion pour les ANE de s’approprier du plan opérationnel de ’’l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025’’, en vue d’une synergie d’actions. « Nous allons recueillir toutes les contributions des différents acteurs du secteur rural, afin de pouvoir présenter un document consistant lors des assises des États généraux de l’agriculture et de l’élevage », a déclaré Nour Al-Ayatt OUEDRAOGO représentant des acteurs non étatiques.
Et d’ajouter qu’ils sont confrontés à plusieurs difficultés notamment d’ordre sécuritaire, sanitaire et climatique. Il invite par ailleurs les acteurs que sont, les producteurs, le service d’encadrement, le gouvernement à une résilience afin de trouver des mécanismes pour la sécurité alimentaire. « Le prix des denrées commence à flamber alors que la population est affamée. Avec La crise sécuritaire, il y a eu une régulation budgétaire au sein du secteur de l‘agriculture et de l’élevage », a-t-il laissé entendre.
Il est par ailleurs prévu, au cours de l’atelier, une présentation des principales conclusions et recommandations issues de la COP 28 en lien avec les EGAE, dans l’optique d’une valorisation dans la note contributive et de porter ainsi une attention particulière à la problématique du changement climatique. Plus d’une soixantaine d’acteurs composés de représentants d’organisations professionnelles agricoles, d’ONG et d’associations de développement du secteur privé rural prennent part à cet atelier. S’ajoutent également des institutions étatiques, des partenaires techniques et financiers, etc.
En rappel, l’objectif de la tenue de ces EGAE est de réaliser un diagnostic approfondi de la situation du secteur de l’agriculture et de l’élevage, de dégager des actions et mesures contextuellement adaptées pour parvenir à la souveraineté alimentaire, au développement économique et social du Burkina Faso.
C.A.K
