Burkina Faso : De l’engrais impropre à l’utilisation saisi par le Ministère en charge de l’Agriculture

décembre 6th, 2023 | par afriktilgre@
Burkina Faso : De l’engrais impropre à l’utilisation saisi par le Ministère en charge de l’Agriculture
Agro-pastoral
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Le Directeur général des productions végétales (DGPV), Prosper ZEMBA, a présenté une quantité d’engrais saisis par ses services, avec la collaboration des Forces de défense et de sécurité, ce mercredi 06 décembre 2023, à Ouagadougou.

À l’entendre, tout serait parti d’une dénonciation de suspicion de manipulation et de fraude sur des engrais. « Nous avons appris qu’un commerçant s’adonnait au reconditionnement et à la fraude sur le engrais. Après analyse au laboratoire du Bureau national des sols (BUNASOLs), il s’est avéré que les formulations de cet engrais ne sont pas conformes aux indications marquées sur le sac. Aussi, les poids ne sont pas conformes à la réglementation. Le sac d’engrais pèse 50 kg ce qui n’est pas le cas des sacs saisis. », a dit monsieur ZEMBA. En outre, le commerçant mis en cause ne dispose pas d’agrément pour cette activité, bien que la loi au Burkina Faso exige de disposer d’un agrément pour la fabrication, l’importation et la commercialisation des engrais.

Le Directeur général des productions végétales, Prosper ZEMBA. ©DCRP Ministère en charge de l’Agriculture.

Prosper ZEMBA, a expliqué que ces faits portent préjudice aussi bien aux producteurs qu’à l’Etat, garant de la qualité des engrais, conformément à la loi 026-2007, AN instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso. « La procédure judiciaire est en cours. Le commerçant mis en cause encours des peines d’emprisonnement allant de 3 à 6 mois et des amendes pouvant aller jusqu’à un million francs CFA. », a confié le DGPV, Prosper ZEMBA.

Il a ajouté qu’en application de la loi 026-2007, AN instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso, le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, avec l’appui des Forces de défense et de sécurité, va intensifier le contrôle de la qualité des engrais sur le marché. Il a de ce fait appelé les populations à collaborer en dénonçant tout cas de fraude sur les intrants. Par ailleurs, cette loi, qui date de 2007, est en cours de relecture pour prendre en compte la dynamique régionale et internationale afin d’assainir davantage le secteur des intrants.

Source: 𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

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