« Avec les sociétés minières, dans un futur très proche Dieu seul sait quelle qualité d’eau nous allons boire »: Hamadou Paré

octobre 19th, 2021 | par afriktilgre@
« Avec les sociétés minières, dans un futur très proche Dieu seul sait quelle qualité d’eau nous allons boire »: Hamadou Paré
Le fil vert
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Au cours de la conférence de presse relative à l’organisation de la 6ème Conférence Ouest Africaine sur l’Agriculture Biologique, Hamadou Paré de la commission communication a dénoncé certaines pratiques des promoteurs immobiliers et des sociétés minières, qui dit-il dans un futur très proche vont affecter la qualité de l’eau.

Depuis quelques années, la course effrénée vers la terre constitue un des sujets majeurs de discussion au sein de la population Burkinabé. Conscient de ce fait, Hamadou Paré de la commison communication de la 6ème Conférence Ouest Africaine de l’Agriculture Biologique, demande de pousser la réflexion au déla de ce phénomène d’accaparement de terres.

<< Il faut aller plus loin. Aujourd’hui ce qui se passe avec les sociétés minières, peut-être l’impact n’est pas immédiat mais dans un futur très proche, Dieu seul sait quelle qualité d’eau nous allons boire. >>, confie Paré Hamadou. Avec les promoteurs immobiliers des lois peuvent être adoptées pour régler la question. Cependant, il s’interroge de ce qui se fera quand les nappes souterraines seront polluées. C’est pourquoi cette conférence Ouest Africaine abordera ces questions dans toute leur globalité, renchérit-il.

Lire ici 👆 le résumé de la conférence de presse sur la 6è édition de la Conférence Ouest Africaine de l’Agriculture Biologique

Relativement aux pesticides, Monsieur Paré pense que le manque de main d’œuvre dans l’agriculture biologique est l’une des causes de l’utilisation abusive de ces intrants.. << Aujourd’hui, le gros problème des agriculteurs c’est comment trouver la main d’œuvre pour travailler. S’il n’y a pas de main d’œuvre ils vont se tourner vers les pesticides et les pratiques qui permettent de cultiver de grandes surfaces avec peu de main d’œuvre.>>, explique t-il.

La dangerosité des pesticides est constatée permanenment dans certaines villes du pays et même à l’étranger. Pour cela, Hamadou Pare n’est pas passé par quatre chemins pour inviter les autorités compétentes à jouer leur rôle, en contrôlant tout ce qui rentre sur le territoire Burkinabè.

Fernand Appia

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