Par manque de romantisme, les Burkinabè consomment moins les fraises.

mars 31st, 2023 | par afriktilgre@
Par manque de romantisme, les Burkinabè consomment moins les fraises.
Agro-pastoral
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A l’occasion de la troisième édition de la foire aux produits locaux issus de l’agro-écologie et de l’agriculture biologique, lancée le 30 mars à Ouagadougou, l’entrepreneur agricole Razack Belemgnegre a fait une série de témoignages sur la culture de la fraise au Burkina Faso. Appelée l’or rouge du Burkina Faso, la fraise est entrée au Burkina Faso dans les années 1900 au niveau de la zone de Koupéla, région du centre-est, par le biais de la mission catholique, révèle Razack Belemgnegre.

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Chaque année le pays produit entre 1500 et 5000 tonnes de fraises conventionnelles et 200 tonnes de fraises bio. Mais le hic, les burkinabè n’en raffolent pas. Moins de 20% de la production est absorbée localement.
Le grand reste est exporté vers la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Bénin, le Togo, le Niger et le Mali par ordre décroissant. La consommation de la fraise s’accommode avec le romantisme.


La fraise est plus consommée dans des pays où les Hommes ont le sens du romantisme. Ici nous nos parents mossis ( ethnie du Burkina Faso) ne connaissent pas le romantisme.“, dit-il en souriant.

Razack Belemgnegre producteur de fraises à la périphérie de la ville de Ouagadougou.

La fraisiculture est rentable. Avec 0,5ha un producteur peut engranger 12 millions de francs CFA en espace de trois mois. Au Burkina Faso, la fraise peut être produite quatre (04) fois dans l’année, si le producteur dispose de moyens pour acclimater son site ( avec des serres notamment). Au niveau mondial le pays des Hommes intègres est classé 14è dans la production de fraises. En Afrique il occupe la 4è place et le lead du classement en Afrique de l’ouest.

Sougrinoma Ismaël Gansore

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