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Le Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a organisé du 17 au 19 novembre 2023 à Ziniaré, des séances de partage et de communication sur la veille citoyenne et le renforcement de la participation citoyenne au profit d’une cinquantaine d’acteurs.
C’est dans le cadre du projet « veille citoyenne et renforcement de la participation des jeunes et femmes à la construction d’une démocratie durable au Burkina Faso », que la faîtière des jeunes du Burkina Faso à travers le programme, « Gouvernance Inclusive pour une Citoyenneté Active et Responsable (GICAR), a organisé sa première édition des 72 h des universités d’été, en vue de permettre une appropriation de la bonne gouvernance et une participation citoyenne et inclusive des jeunes et femmes.
Pour Zarafilou Zoromé, premier Vice-Président du CNJ-BF par ailleurs chargé du projet à Diakonia, on doit s’habituer à la gouvernance vertueuse avant qu’on ne soit responsable. « La bonne gouvernance commence depuis le bas niveau, que ce soit au niveau de l’organisation, de la famille, la bonne gouvernance concerne tous les aspects. » a-t-il indiqué. À en croire toujours Zarafilou ZOROME, la jeunesse constitue la relève de demain, donc la couche qui doit être outillée en gouvernance.
Ces trois jours d’université ont été marqués par des communications, des panels, des travaux de groupe et des rencontres avec des autorités administratives et religieuses. La représentante du gouverneur du plateau central, Madame Clarisse Bagagnan a traduit ses encouragements et ses félicitations pour l’organisation de ces journées et aussi pour la pertinence du thème qui cadre avec le contexte actuel. À cet effet, elle a souhaité qu’à l’issue des échanges, des solutions sortent pour contribuer à résoudre la question sécuritaire.
De la cinquantaine de participants à cette première édition des universités d’été, le CNJ-BF attend une participation citoyenne et active dans la construction d’une bonne gouvernance inclusive, pour un Burkina Faso meilleur, c’est ce que a laissé entendre le premier Vice-Président de la structure. C’est aussi le rêve de Mme BAGAGNAN : « Des leaders qui pourront diriger des jeunes leaders. ». Ce projet qui va durer deux ans et financé par l’ONG Diakonia, est mise en œuvre dans trois régions du Burkina Faso à savoir le Plateau Central, le Centre et le Sud-Ouest.
Irène TIEMTORÉ
