Ouagadougou accueille ce jeudi 19 janvier 2023 un atelier de validation d’une stratégie nationale de gestion des déchets plastiques et de son plan d’actions. D’un cout de 20 761 778 000 F CFA, ladite stratégie doit contribuer à l’assainissement de l’environnement et à l’amélioration des conditions socio-économiques des populations.
La stratégie nationale de gestion des déchets plastiques et son plan d’actions vont être examinés deux jours durant, par des acteurs de la société civile, des collectivités territoriales, de l’administration publique et des partenaires techniques et financiers du Burkina Faso. L’élaboration de cette stratégie, qui couvre la période 2023-2027, intervient après l’échec de la loi N°017 du 20 mai 2014 portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non-biodégradables. Elle a pour objectif de contribuer à l’assainissement de l’environnement et à l’amélioration des conditions socio-économiques des populations par une prévention et une gestion écologique des déchets plastiques, selon Désiré Ouédraogo représentant du ministre en charge de l’environnement, à l’ouverture de l’atelier.
En clair la stratégie va s’organiser autour de trois axes que sont la prévention de la pollution plastique, la valorisation des déchets plastiques et la gouvernance de la gestion écologique des déchets plastiques, précise Désiré Ouédraogo. En termes d’impacts, il est attendu d’ici 2027 la création de 50 000 emplois verts dans le secteur des déchets plastiques. La réduction des risques sanitaires liés à la dégradation du cadre de vie figure également dans le lot les résultats attendus. Il s’agit donc de porter la proportion des motifs de consultation liés aux maladies diarrhéiques de 3,9% en 2021 à 3% en 2027, la proportion des motifs de consultation liés aux infections respiratoires aigües de 23,4% en 2021 à 20% en 2027, indique le conseiller technique du ministre en charge de l’environnement Désiré Ouédraogo.
Il faut noter que la mise en œuvre des actions contenues dans la stratégie nécessite la bagatelle de 20 761 778 000 F CFA. La mobilisation des ressources se fera à travers des formes de financements telles que les partenariats publics-privés, les conventions et accords de financement des projets et programmes etc. Le Programme des nations unies pour le développement, à travers son représentant Issaka Ouédraogo, a promis de se tenir aux cotés des autorités Burkinabè pour la recherche des financements.
Sougrinoma Ismaël GANSORE