La Société coopérative Avec Conseil d’Administration des Commerçants d’intrants et de matériels agricoles du Burina Faso (Scoop CA Cima BF) a pris part les 14 et 15 décembre 2021, à l’atelier de validation des textes d’application de la loi n°026-2017/an du 15 mai 2017 portant contrôle de la gestion des pesticides au Burkina Faso. Organisé par le ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, cet atelier s’inscrit dans l’optique de l’appropriation desdits textes par les acteurs impliqués dans la gestion des pesticides au Burkina Faso.
La gestion sécurisée des pesticides passe par la mise en place d’un cadre législatif et règlementaire suffisamment fournit à même de répondre aux exigences des réalités du secteur. Au stade actuel, cette gestion est régie par la loi 026-2017/AN du 15 mai 2017. Pour une meilleure application de cette loi, des textes d’application ont été élaborés par le ministère en charge de l’Agriculture. La validation desdits textes à travers l’atelier organisé les 14 et 15 décembre 2021, à Ouagadougou, permettra de renforcer le cadre règlementaire du contrôle de la gestion des pesticides au Burkina Faso. Elle favorisera également son appropriation par les acteurs.
Membre du Comité national de gestion des pesticides (CNGP), la Société coopérative avec Conseil d’Administration des Commerçants d’intrants et de matériels agricoles du Burina Faso (Scoop CA Cima BF) a pris une part active aux travaux d’élaboration, de pré-validation et de validation des textes d’application. Au sortir des deux jours d’atelier, Harouna Zoundi PCA de la Scoop CA Cima BF n’a pas caché sa satisfaction.
« La validation de ces textes permettra de faire barrage à la concurrence déloyale des distributeurs indélicats de pesticides qui apparaissent lors des campagnes agricole. Les contrôles pourront limiter ou éradiquer ces actions des vendeurs opportunistes », se réjouit-il.
La loi 026-2017/AN du 15 mai 2017 recommande la vente des produits homologués au Burkina Faso et la Scoop CA Cima BF s’inscrit dans cette dynamique de professionnalisme et de promotion de ces produits, rappelle Harouna Zoundi. Il indique par ailleurs que Le résultat du dernier contrôle du CNGP a révélé que environs 70% des pesticides vendus au Burkina sont non homologués. Au regard de ces chiffres, il y a besoin d’assainir ce secteur, insiste Harouna Zoundi.
En rappel, la loi 026-2017/AN fixe entre autres, les conditions d’autorisation de perception de recettes relatives au contrôle de la gestion des pesticides au Burkina Faso et de constitution du dossier de demande d’agrément des pesticides. Elle précise également les modalités de saisie ou de confiscation des pesticides non homologués, périmés et/ou interdits, de contrôle des pesticides à l’intérieur et en frontière, etc.
Fernand APPIA