Sous l’impulsion de la Primature, le Secrétariat Exécutif du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso (SE/FVC-BF) a conduit de façon participative l’élaboration d’un guide de conception et d’implémentation de projets et programmes climatiques dans les zones fragiles du Burkina Faso. Ledit guide a été soumis à l’appréciation d’une soixantaine d’acteurs du public, du monde des ONG et associations, des partenaires techniques et financiers, réunis le vendredi 15 avril 2022 en atelier à Ouagadougou, afin d’améliorer la substance du document.
Le présent guide se veut être un outil d’orientation et d’aide à la prise de décisions. Il mettra à la disposition des porteurs de projets climatiques, des entités accréditées auprès du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso, des acteurs du développement ainsi que des bénéficiaires, un ensemble de bonnes pratiques à même de pérenniser les opportunités d’investissement dans les zones fragiles du Burkina Faso, a laissé entendre d’entrée de jeu Yvonne Rouamba Guigma Secrétaire Général de la primature. En clair, Yvonne Rouamba Guigma dira que l’utilisation efficace d’un tel guide contribuera à l’accroissement des financements climatiques et à une meilleure gestion des risques dans un contexte d’insécurité et de changement climatique au Burkina Faso.
Au regard de la pertinence du document, la Secrétaire Général de la primature n’a pas manqué d’inviter les différents participants à l’examiner sans complaisance, pour qu’au sortir de l’atelier le Burkina Faso puisse disposer d’un recueil de bonnes pratiques permettant de mobiliser plus de financements climatiques vers le pays en général, et les zones fragiles en particulier. L’autorité Nationale Désignée du Fonds Vert pour le Climat au Burkina Faso, Issaka Ouédraogo a poursuivi en indiquant que le climat et la sécurité sont les deux faces d’une même pièce, d’où l’importance de poursuivre l’orientation de financement vers les territoires en proie à l’insécurité.
Il a fait savoir aussi que le présent guide est la somme de données recueillies auprès des ONG et associations qui continuent à soutenir les communautés à la base, malgré le contexte sécuritaire difficile dans leurs zones d’intervention. Parmi les associations ayant participées à l’élaboration du guide, on y retrouve l’association Tiipaalga. L’insécurité dans la partie Nord et Centre-nord du Burkina Faso a porté un coup dur à trois projets de cette association, l’obligeant ainsi à replier vers la région du Centre.
Pour cela, Robert Souli assistant suivi-évaluation au compte de Tiipaalga a salué à sa juste valeur l’élaboration du guide, dans la mesure où il aidera les acteurs du développement à aller vers d’autres bailleurs, à mieux occuper le terrain. Robert Souli a, pour finir, promis de partager son expérience de terrain pour améliorer la qualité du document.
Sougrinoma Ismaël GANSORE