Agriculture : Le bio fait son entrée à l’université de Ouagadougou

octobre 6th, 2023 | par afriktilgre@
Agriculture : Le bio fait son entrée à l’université de Ouagadougou
Agri-innove
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Il se tient à Ouagadougou les jeudi 05 et vendredi 06 octobre 2023, le Forum national sur les Biopesticides d’origine végétale. Il s’agit d’une initiative de trois structures à savoir l’Académie Nationale des Sciences, des Arts et des Lettres du Burkina Faso ( ANSAL-BF), le Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio) et le Laboratoire de chimie analytique, environnementale et bio-organique (LCAEBIO) dans l’objectif de créer un cadre d’échange, de partage et de convivialité entre les acteurs du Bio.

« Les formulations Biopesticides à base de plantes : Évidences scientifiques pour le développement du maraîchage», est le thème autour duquel se déroule cette édition du Forum national sur les Biopesticides d’origine végétale. Au programme des activités, une exposition-vente est organisée au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou suivie de plusieurs communications.

L’exposition-vente prend fin ce vendredi 6 octobre.

Ce sont environ 25 exposants qui sont attendus à cette foire. La foire crée de l’engouement et les visiteurs sont nombreux à s’intéresser aux différents produits des exposants. De nombreux produits sont ici exposés avec pour objectif premier, la promotion auprès des populations.

Awa Zala est la responsable clientèle de l’alimentation NAPAM Bio,  une entreprise qui évolue dans la production et la transformation bio. « Nous sommes venus exposer des légumes frais, sèches que nous conservons sans conservateur. Il y a des oignons bio, des tomates bio, des poivrons, des choux. Il y a aussi des pâtes d’arachide, des jus naturels sans conservateur etc. », a soutenu madame Zala. NAPAM Bio entend donner un coup d’accélérateur à sa production, tout en invitant les burkinabè à s’orienter vers la consommation des produits bio.

Pour manger bio faites un tour au stand de Awa Zala. CP: @afriktilgre

L’ONG APIL  n’a pas manqué au rendez-vous. Cette Organisation non gouvernementale (ONG) qui œuvre dans l’accompagnement des femmes travaillant dans la transformation des produits forestiers non ligneux (PFNL) est venue exposer les produits de ces femmes. « Nous avons ici des produits dérivés la ruche, du miel fait à base du beurre de karité et de cire d’abeille. Nous exposons également des feuilles de balanites, de la poudre de feuilles de baobab et du moringa…», a laissé entendre Joséphine Basséma, chargée de communication de l’ONG APIL. Cette exposition est une occasion de faire passer un message important aux visiteurs. En effet, l’ONG est venue avec des boîtes à images de sensibilisation sur la race asine. L’âne, considéré comme une espèce en voie de disparition a besoin d’être protégé. C’est pourquoi APIL lutte contre l’abatage et le trafic des ânes.

Les PFNL occupent une place de choix au stand de l’ONG APIL

La clinique des plantes identifie les maladies des plantes à travers des recherches. Après quoi, la clinique isole ces maladies afin de les faire connaître aux acteurs agricoles. A cette exposition vente, la clinique des plantes présente les maladies des plantes aux visiteurs. Maxime Ouattara, technicien de laboratoire à fait savoir qu’il s’agit de quelques maladies que l’on rencontre surtout dans les cultures maraîchères. « L’objectif de notre exposition est d’accompagner les producteurs pour améliorer la santé de leurs plantes», a d’emblée souligné monsieur Ouattara.

Vous y trouverez sur place aussi, une clinique dédiée aux plantes!

Pour un premier jour d’exposition, ce sont des exposants satisfaits de l’engouement créé autour de la foire. Les visiteurs sont au rendez-vous.  Yacouba Tou est venu dans l’effet de satisfaire sa curiosité. Acteur du programme de marketing social et de communication pour la santé, Yacouba a été sidéré par ce dont il a été témoin. Il a fait le constat que beaucoup de choses se font sur le plan alimentaire surtout.

Yacouba Tou est venu satisfaire sa curiosité.

« On peut améliorer notre alimentation. Il y a beaucoup de chercheurs et même des paysans qui travaillent énormément. J’ai vu des produits à base de karité, des engrais organiques à base d’extrait de Neem », a confié Yacouba Tou, avant d’ajouter « Je pense que ce sont de bonnes choses qu’il faut encourager». Par ailleurs, vu l’importance de la foire, le visiteur invite les organisateurs à plus se rapprocher des populations afin de promouvoir davantage les produits. Cela permettra de toucher le maximum de personnes qui souvent est dans le besoin des produits mais ignore leur existence.

Latif Ouédraogo

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