Saidou Ouédraogo à des restauratrices du Centre-est : « La base de la cuisine c’est l’hygiène »

novembre 21st, 2019 | par afriktilgre@
Saidou Ouédraogo à des restauratrices du Centre-est : « La base de la cuisine c’est l’hygiène »
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Dans le cadre de la première édition du Festival Bayiri Riibo (FBR) organisé par M’Bayiri Wakat, le professionnel en hôtellerie et restauration Saidou Ouédraogo a formé une vingtaine de femmes de la région du centre-est sur les règles de base de la pratique culinaire. C’était ce mercredi 20 novembre à Tenkodogo.

« Une femme peut ne pas savoir cuisiner. Mais une femme qui n’est pas propre dans sa cuisine, là c’est un problème. ». C’est par cette interpellation que l’ancien directeur des bars, restaurants, banquets et traiteurs de l’hôtel Sofitel Silmandé, Saidou Ouédraogo, a débuté sa formation en art culinaire, ce mercredi 20 novembre 2019, avec 24 femmes de la région du Centre-est. Après avoir pris le temps d’étayer de long en large l’importance de l’hygiène de base en cuisine (hygiène vestimentaire, corporelle, hygiène des locaux et des matériels) avec des exemples concrets, le formateur du jour s’est appesanti sur la sécurité en cuisine. A ce titre, il a fait savoir que tout produit, tout matériel qui ne participe à la préparation des mets n’a pas sa place dans une cuisine. En cas de brulure, il a confié que la victime peut appliquer de l’eau fraiche avec du miel ou des œufs.

Saidou Ouédraogo s’est donné à cœur ouvert aux participantes

Se servant toujours de cas pratiques, Saidou Ouédraogo a partagé également son expérience en matière de choix, de désinfection, de stockage et de conservation des aliments. Par la suite, le formateur du jour est revenu entre autre sur des astuces pour prévenir les infections et intoxications alimentaires, accueillir et placer un invité etc. A l’issue d’une demie journée d’échanges, Saidou Ouédraogo a jugé moyen le niveau des 24 participantes. Il a rappelé qu’il ne faut pas orienter uniquement ce genre de formation vers les classes sociales aisées, au détriment des mamans qui font la restauration dans les quartiers. « Voilà pourquoi j’ai pris l’habituer, depuis un bout de temps, de partager mes connaissances avec des gérantes de restaurants de faibles standards. », précise-t-il.

La représentante de la promotrice du festival Bayiri Riibo, Djemilatou Sorgho a déclaré que l’objectif de la formation est de faire comprendre aux femmes que la cuisine est un art

Pour la représentante de la promotrice du festival Bayiri Riibo, Djemilatou Sorgho, l’objectif de la formation est de faire comprendre aux femmes que la cuisine est un art qui mérite une attention particulière. Elle s’est dit satisfaite de l’engouement des participantes autour de l’activité. Du coté des participantes, madame Oubda/ Ouaba a laissé entendre que la présente formation apportera un plus à la sécurité alimentaire de sa famille. « Ce qui m’a le plus marqué pendant cette formation c’est l’insistance sur le plan hygiénique. C’est vrai que je faisais de mon mieux, mais il y’a beaucoup de choses que j’ignorais. J’ai appris par exemple à nettoyer une assiette sans y laisser des saletés qui pourraient se trouver sur ma main. » a-t-elle dit.

Madame Oubda/Ouaba ressort, de cette formation, grandi

 Il faut noter que ces 24 femmes participeront au concours culinaire de la première édition du festival Bayiri Riibo. Les meilleures d’entre elles seront primées le dimanche 24 novembre au cours d’une soirée gala à Tenkodogo

Sougrinoma Ismaël GANSORE

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