Depuis le début de la saison le 1er octobre, le régulateur a écoulé des contrats se rapportant à un volume compris entre 15 000 et 20 000 tonnes de cacao contre un stock compris entre 50 000 et 70 000 tonnes à la même période de la saison précédente. Ces difficultés dans la commercialisation extérieure s’expliquent par le ralentissement des activités de l’industrie mondiale de la transformation du fait des conséquences du coronavirus.
Cette situation rajoute au casse-tête des autorités de la filière qui doivent déjà gérer les revendications des opérateurs locaux du Groupement professionnel des exportateurs de café et de cacao (GEPEX).
Pour rappel, la Côte d’Ivoire vend par anticipation 70 à 80 % de sa récolte globale afin de tirer profit d’éventuelles hausses des cours mondiaux et pour fixer le prix minimum aux producteurs en début des campagnes principale et intermédiaire.
La récolte intermédiaire 2020/2021 représente environ 23 % de la production totale envisagée par le pays (2,2 millions de tonnes).
Source Agence Ecofin