Burkin’Daaga acte 3 : Le comité d’organisation vise gros

mars 4th, 2020 | par afriktilgre@
Burkin’Daaga acte 3 :         Le comité d’organisation vise gros
Foires
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L’association Burkina Wa Medo était devant la presse ce mardi 3 mars à Ouagadougou pour déballer les grandes articulations de la troisième édition de sa foire du « Consommons Burkinabè » dénommée « Burkin’Daaga ». Prévue du 23 au 29 mars prochain, ce rendez-vous économique souhaite remplacer les télé novélas par des productions locales.

Du 23 au 29 mars 2020, le site du siège du FESPACO sera pris d’assaut par des produits Burkinabè issus des secteurs de l’agroalimentaire, de l’industrie, de l’artisanat, des services et bien d’autres domaines. Pour parler de cette grande messe des produits Burkinabè, les hommes et femmes en charge de son organisation ont échangé à bâton rompu avec les journalistes, dans la matinée du 3 mars dernier à la maison de l’entreprise du Burkina Faso.

D’entrée de jeu, le président du comité d’organisation du Burkin’Daaga (marché du Burkina en langue nationale mooré), Abdoul Kader Kondombo, a laissé entendre que, l’édition 2020 sera meublée par une exposition vente, un panel débat pour exposer les difficultés des producteurs et recueillir les préoccupations des consommateurs. Une formation en e-commerce est également au programme conformément au thème qui se décline comme suit « Process, Innovations et Transferts technologiques : Quelles stratégies nationales pour intégrer les chaines de valeurs régionales et internationales. ». Le Burkin’Daaga acte 3 sera agrémenté également par des animations musicales, des dégustations de mets locaux et des projections de films réalisés par des Burkinabè, à en croire le président du comité d’organisation.

Abdoul Kader Kondombo président du comité d’organisation de la troisième édition du Burkin’Daaga

Il a souligné par la suite que, le « Consommons Burkinabè » va au-delà du vestimentaire, et de l’alimentaire pour s’intéresser à la culture, au cinéma et tout autre domaine ou les Burkinabè proposent des produits. Pour cela, les premiers responsables de la foire comptent profiter de cette troisième édition pour faire un plaidoyer auprès du ministre en charge de la culture et du tourisme, afin de permettre aux réalisateurs Burkinabè d’avoir de mini studios capables de produire des films éducatifs, à même de boucher le trou que la régulation des télé novelas, annoncée par les autorités en charge de la régulation et du contrôle de l’audio-visuel, engendrera. L’intégration du septième art à la foire constitue d’ailleurs son innovation majeure.

Une vue de la mobilisation à la conférence de presse

 En trois années de challenge, l’association Burkina Wa Medo s’est dite fière de constater que sa foire a conquis le cœur des Burkinabè. « Au début nous tenions la foire avec 80 exposants. Actuellement à jour j moins 20, nous sommes déjà à 150 demandes de stands » se réjouit le secrétaire général Kondombo. A l’issue de l’intervention de ce dernier, le président de l’association, Ibrahim Ouédraogo dit Akim, a invité ses concitoyens à visiter la foire pour dit-il permettre à l’économie du pays des hommes intègres d’assurer sa survie.

Sougrinoma Ismaël GANSORE   

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