Depuis le lundi 26 octobre 2020, le siège du FESPACO est devenu un véritable centre d’affaire. Pour cause, le site abrite les expositions de la 3ème édition du Burkin’daaga. Initiée par l’association Wa-Mêdô, la principale mission de la présente foire consiste à valoriser à promouvoir les productions locales. D’où le slogan « consommer local est un acte patriotique ». C’est à ce prix que le Burkina Faso parviendra à un développement endogène solide pour le bonheur des populations.
Le Burkin’Daaga, est un cadre par excellence pour la promotion des produits « made in Burkina ». Une opportunité donc à ne pas rater pour tous ceux qui interviennent dans la production, la transformation et la commercialisation des produits locaux. Ainsi, à cette édition la cour du FESPACO est bondée de monde. En effet, exposants, comme participants, chacun est venu se faire du profit. Nous avons fait le tour des stands pour recueillir l’ambiance et l’appréciation des exposants par rapport à l’édition 2020 du Burkin’daaga. La plupart a exprimé une très grande satisfaction.
C’est le cas de l’exposante Séouna Habibou, venue vendre le soumbala et des épices. « Chaque jour je reçois de nombreux visiteurs qui viennent acheter, il y a de la satisfaction. Concernant l’organisation de la foire, je pense qu’elle est passable dans l’ensemble car l’œuvre humaine ne peut pas être à 100% parfaite », a-t-elle dit.
A côté de Habibou, se trouve Awa Konaté potière venue de la Boucle du Mouhoun. A l’image de notre précédente exposante, elle dit être satisfaite par l’engouement. « Je vends des pots de fleurs, des assiettes, des plateaux, les bols, et des carafes. Les gens viennent acheter un peu un peu donc dans l’ensemble ça va. Je compte revenir à l’édition prochaine. », a-t-elle déclaré.
Barry Aïssata expose des produits esthétiques bios et rend grâce à Dieu par rapport au marché.
« Franchement nous avons apprécié la foire malgré que nous sommes à notre première participation. Nous souhaitons que l’édition prochaine puisse encore être meilleure avec les expériences antérieures. Nous sommes fiers d’être burkinabé parce que nous avons vu beaucoup de choses. Nous remercions les organisateurs pour cette opportunité. Nous recevons beaucoup de clients qui viennent acheter. Nous rendons grâce au Seigneur parce nous avons le marché. », s’est-elle réjouie.
Un peu plus loin, nous avons rencontré Aïda Wanré, vendeuse de riz local. Contrairement aux autres le marché est timide chez elle. << Je suis venue vendre le riz produit et transformé à Manga. C’est vraiment local. Nous apprécions l’organisation, dans l’ensemble, seulement qu’il n’y a pas le marché. Par jour on peut recevoir au moins 10 visiteurs mais ceux qui achètent ne dépassent pas 3 clients. », a –t-elle déploré.
Pareil pour Ouédraogo Fatimata, venue de Zorgho pour vendre différentes sortes de couscous. A l’en croire, les clients ne viennent pas. Cependant elle garde espoir et compte revenir l’année prochaine.
MC la voix des sans voix