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Basée au secteur N 3 de la ville de Tougan, région de la boucle du Mouhoun, l’association Barka est un véritable symbole de la résilience de l’autre moitié du ciel face à la pauvreté. Au sein de cette association, une vingtaine de femmes, réunies autour de la présidente Mme Djeneba Ouédraogo/Porgo, mettent chaque jour sur le marché Burkinabè, des produits transformés à partir de plusieurs spéculations comme le maïs, le petit mil, le riz etc. L’association Barka a vu le jour en 2017. Depuis cette date, elle ravitaille Tougan, Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Dédougou en couscous de mais, petit mil et riz, en grumeaux de bouillie et degue, en huile de neem et en soumbala, selon les explications de la présidente que nous avons rencontré le mercredi 7 octobre dernier à Ouagadougou, lors d’une foire organisée par Expertise France.
Dame Djeneba Ouédraogo/Porgo a poursuivi en indiquant qu’elles doivent leur maitrise de la transformation des produits agricoles à Expertise France qui a formé les membres de l’association en techniques de transformation des céréales. Même si la première responsable de l’association Barka ne cache pas sa joie face à l’apport de l’ONG Française, elle reste toujours préoccupée par l’équation financière dont la résolution relève d’un casse-tête chinois. « Nous avons reçu une formation mais pas de financement. Actuellement nous fonctionnons avec nos propres moyens » dit-elle pour signifier que cette difficulté financière empiète sur le bon fonctionnement de l’association.
En effectuant le déplacement de Ouagadougou, Djeneba Ouédraogo dit vouloir plaider pour que les productions de sa structure soient acceptées dans les cantines scolaires et universitaires. En terme de projets pour le futur, Barka rêve grand également. Elle compte, avec le soutien des autorités nationales, vendre le fruit de son dur labeur partout au Burkina Faso et même à l’international.
Sougrinoma Ismaël GANSORE
