La seconde édition du colloque national de la Fédération des jeunes entrepreneurs du Burkina Faso et de sa diaspora (FJEF) se tiendra les 6 et 7 mai prochain à Ouagadougou, dans les locaux du département en charge de l’agriculture. Au menu des panels, une nuit de l’innovation et une exposition vente. Les détails autour de l’évènement ont été communiqués aux Hommes de média ce lundi 1er mai 2023.
« Technologie, l’innovation de l’agroalimentaire et de l’agriculture au Burkina Faso. », c’est sous ce thème que se tiendra du 6 au 7 mai 2023, le deuxième colloque national de la Fédération des jeunes entrepreneurs du Burkina Faso et de sa diaspora (FJEF). Le ministère de l’agriculture des ressources animales et halieutiques sise dans le quartier Ouaga 2000 est le lieu choisi pour ces deux jours d’échanges. Face aux journalistes le lundi 1er mai, Adama Gérard Goussa coordonnateur national de la FJEF a fait savoir que, le colloque sera meublée par des panels sur la technologie du froid, l’agriculture durable, les stratégies de croissance d’une start-up, le marketing et bien d’autres thématiques, à l’issue de la cérémonie d’ouverture dans la matinée du 6 mai. Avant le début officiel des activités, le vendredi 5 mai cinq porteurs de projets seront sélectionnés pour bénéficier d’un accompagnement en recherche de financement, auprès de fonds de la jeunesse basés au ministère en charge de l’agriculture, confie Adama Gerard Goussa.
Il faut noter que ces cinq start-up sont en compétition avec vingt cinq autres, à l’occasion du concours de projets dudit colloque national. L’innovation étant l’ADN de ce second débat national, une nuit lui est dédiée le 6 mai avec toutes les start-up qui exposeront leurs savoir-faire du 6 au 7 mai sur l’esplanade du Ministère de l’agriculture. Adama Gérard Goussa a par la suite indiqué que le colloque est ouvert à tout Burkinabè en l’occurrence les jeunes qu’il estime faiblement engagés dans le secteur agricole.
« Au Burkina Faso nous avons une terre qui est riche. Il faut que nous sachons comment l’exploiter. Il y’a d’autres qui sont sur notre terrain qui l’exploite avec la même technologie que nous voulons aujourd’hui, mais est-ce que le Burkinabè lui-même arrive à l’exploiter de la même manière, non !, les méthodes que nous utilisons aujourd’hui sont archaïques. Du coup il faut que nous même jeunes nous puissons nous motiver, fédérer nos forces et utiliser cette technologie afin d’innover dans le secteur agricole. Il le faut. », conclut-il.
Sougrinoma Ismaël GANSORE